• Saint-Félix-d’Otis, 180 d’histoire d’un joyau touristique du fjord du Saguenay
  • Disponible à la municipalité au 418 544-5543, poste 2201 ou à mclaveau@st-felix-dotis.qc.ca
  • 2019, 236 p., format 6 X 9 po, couverture souple

 

Saint-Félix-d’Otis est un joyau de l’industrie touristique du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Établie comme colonie il y a plus de 180 ans par les Roger Bouchard et François Guay, pour le compte de la Société des vingt-et-un, le Canton Otis a accueilli en premier lieu des colons de Grande-Baie démunis de leur toit et de leur âme de pionnier par le grand feu de 1846.

Missionnaire dans le Bas-Saguenay de 1861 à 1866, à titre de premier pasteur de l’Anse-Saint-Jean, l’abbé Lucien Otis a favorisé les bases d’une terre accueillante à l’établissement de nombreux pionniers. Ils en ont fait leur résidence permanente, à l’image de Jules Ouellet, arrivé il y a un siècle et demi à Saint-Félix-d’Otis.

La fondation d’une mission dans le Canton Otis en 1886, assurée par le curé de la paroisse Saint-Alexis-de-Grande-Baie, l’abbé Louis-Wilbrod Barabé, puis d’une paroisse érigée en 1901 par monseigneur Michel-Thomas Labrecque, évêque du diocèse de Chicoutimi, d’un curé, l’abbé Hyppolithe Néron et d’une chapelle, ont marqué le pas d’une société organisée afin de desservir une population dans les différentes anses qui se jettent dans la rivière Saguenay : Anse-aux-Cailles, Anse-à-la-Croix, Anse-à- Didier, Anse-à-Simon et Anse-aux-Érables.

La coopération fut au cœur de l’activité de plusieurs secteurs socioéconomiques dont l’agriculture, la forêt, l’épargne, les prêts et de services essentiels tels que le téléphone et l’électrification de cette localité rurale.

L’agriculture fut au centre de l’économie locale pendant plus de 100 ans. La forêt pourvoit en emplois depuis plus de 130 ans avec des industries importantes notamment Price, Potvin (Prudent et Edmond), la Consolidated Paper, la Donohue, le syndicat forestier de l’Union Catholique des Cultivateurs (U.C.C), et la Coopérative forestière Ferland-Boilleau.

Relocalisée par l’abbé Joseph Thibeault, à 4 milles de là, sur les bords du lac Otis, l’église y fut bénite en 1926. Par la suite, le développement de Saint-Félix-d’Otis fut accentué avec la construction d’une route carrossable, la route Saint-Siméon- Grande-Baie de 1927 à 1931, et la crise économique de 1929. Déjà doté d’une commission scolaire depuis 1894, d’un bureau de poste depuis 1899 et d’une municipalité depuis 1923, Saint-Félix-d’Otis est reconnue depuis plus de 100 ans comme un paradis du tourisme et de la villégiature, principalement depuis l’établissement du club privé, l’Eternity Fish and Game Club en 1906.

Ses nombreux lacs (178) et ses chalets (630), où affluent des milliers de touristes, témoignent de la vitalité économique de ce haut lieu enchanteur. Depuis 1993, le site de l’Anse-à-la-Croix fait place à un développement spectaculaire avec la construction de fortifications historiques du XVIIe qui représentent la ville de Québec. Redésigné le Site de la Nouvelle France, il est un grand porte-étendard par excellence du tourisme historique au Québec. Le Site a remporté le Lauréat Or des Grands Prix décernés par le ministère du Tourisme du Québec en 2006.

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Saint-Félix-d’Otis, 180 d’histoire d’un joyau touristique du fjord du Saguenay

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